Introduction à la politique financière du GIEC
Lorsqu’on aborde la question du changement climatique, on ne peut pas manquer de mentionner le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Cet organe de l’ONU joue un rôle crucial dans la recherche et la diffusion d’informations sur le changement climatique. Mais la question qui se pose souvent est : qui finance le GIEC ? Dans cet article, nous allons explorer la politique financière du GIEC.
Qu’est-ce que le GIEC ?
Créé en 1988 par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le GIEC est chargé d’évaluer, sans parti pris et de manière méthodique, claire et objective, l’information scientifique, technique et socio-économique qui concerne les changements climatiques. Il ne mène pas de recherches ni ne surveille les données climatiques, mais il évalue les milliers de travaux scientifiques publiés chaque année pour donner une vision claire de l’état actuel des connaissances sur les changements climatiques.
Qui finance le GIEC ?
Le GIEC est financé par des contributions volontaires de ses États membres. En effet, le budget du GIEC est composé des contributions de plus de 195 pays membres. C’est donc une organisation internationale largement financée par les gouvernements du monde entier. Chaque pays contribue selon ses moyens et sa volonté politique.
Les contributions des pays membres
Certains pays, notamment les plus riches et les plus industrialisés, sont les principaux contributeurs financiers du GIEC. Par exemple, le Japon, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les États-Unis et la Norvège sont quelques-uns des plus grands donateurs. Cependant, tous les pays membres sont encouragés à contribuer financièrement à la mesure de leurs moyens.
Les contributions des organisations internationales
En plus des contributions des pays membres, le GIEC reçoit également des fonds d’organisations internationales. Par exemple, l’Union européenne a apporté une contribution significative au budget du GIEC. Les contributions de ces organisations sont généralement destinées à des projets spécifiques ou à des domaines de recherche particuliers.
Comment l’argent est-il dépensé ?
Le budget du GIEC est utilisé pour financer ses activités de base, qui comprennent la tenue de réunions d’experts, la production de rapports, la traduction de documents et le soutien à la participation des scientifiques des pays en développement. Le GIEC fonctionne avec un secrétariat minimal et s’appuie largement sur les contributions scientifiques bénévoles de centaines de chercheurs du monde entier.
Le rôle des contributions bénévoles
Il est important de noter que la majorité des scientifiques qui travaillent pour le GIEC le font sur une base volontaire. Ils ne sont pas rémunérés par le GIEC pour leur travail. Au lieu de cela, leur temps est souvent financé par leurs institutions d’origine, ce qui signifie que les universités, les gouvernements et d’autres organisations financent indirectement le travail du GIEC.
Conclusion
Pour conclure, la réponse à la question « qui finance le GIEC ? » est complexe. Le financement du GIEC provient de plusieurs sources, principalement des contributions des pays membres et des organisations internationales. Le budget est utilisé pour soutenir les activités de base du GIEC, tandis que la majeure partie du travail scientifique est réalisée par des volontaires. C’est un modèle qui a permis au GIEC de produire des évaluations complètes et approfondies du changement climatique, tout en maintenant une indépendance vis-à-vis des intérêts politiques et économiques.